vendredi 3 avril 2009

L'éducation, c'est fou !


Hier soir, j'ai parlé à un prof de Cégep... Il me disait qu'un étudiant lui avait dit : je me force pas dans ton cours, de toutes façons, je vais abandonner le Cégep. Dans deux ans, je vais pouvoir être accepté à l'université puisque je serai considéré comme adulte et j'aurai pas eu besoin d'avoir fait mon Cégep... J'en revenais pas... Le pire c'est que l'étudiant avait raison ! Mais dans quelle sorte de monde on vit ! Depuis quand les universités acceptent-elle n'importe quel paresseux ?
Avec la réforme, c'est comme ça pour le primaire et le secondaire... Les élèves ne se forcent plus, c'est pas nécessaire, on va les faire passer quand même ! Mon chum est prof de maths au secondaire... L'autre jour, il entendait une de ses collègues dans le couloir, elle pleurait et riait en même temps.... Elle a dit : j'ai un élève : à son examen, il n'a aucune bonne réponse, mais il a une bonne note ! Il semble qu'avec la nouvelle façon qu'ils doivent utiliser pour corriger les examens (donner des points si l'élève a montré qu'il s'est forcé dans sa démarche pour essayer de trouver le résultat) ben c'est ça que ça a donné !!! Misère !!! Pourra-t-on vraiment faire confiance à la compétence des futurs diplômés ? Désolée, j'ai de sérieux doutes !

5 commentaires:

Pierre F. a dit…

Allo Méli,

Ça me fait penser à un ancien dirigeant de la Caisse de Dépôts et Placements qui a eu droit à une prime de départ, après avoir donné sa démission en laissant un trou de 40 milliards ou à l'actuel Président de la Caisse qui a mis Bell sans dessus-dessous, qui a sabré dans le service à la clientèle et dont la tentative de vente à Teacher's a échoué et qui se retrouve avec des bonus de l'ordre de 3 millions en quittant l'entreprise...

Bonifier la démarche si les résultats ne sont pas atteints, c'est malheureusement ce qu'on fait beaucoup trop actuellement et c'est un drôle de message qu'on enseigne à nos futurs dirigeants.

Méli a dit…

Il y a effectivement un problème qu'il faut à tout prix régler... Il y a des choses qui ne vont pas dutout ! et juste comme ça, coïncidence, j'étais en train de lire votre blogue lorsque MSN m'a prévenue que j'avais votre message ! Drôle les coïncidences parfois !

Anonyme a dit…

Bonjour,

Pour m'être inscrit à l'université sans avoir terminé mon Cégep, j'admets que c'est plus pratique. Toutefois, ce ne sera pas aussi facile que ce que cet étudiant croit.

À l'UQAM, du moins, il faut remplir l'une des deux conditions suivantes: cumuler 15 crédits universitaires en tant qu'étudiant libre ou avoir une expérience professionnelle équivalente. Sans compter qu'il risque de se taper un cours de français d'appoint.

Personnellement, à 24 ans, je préférais suivre des cours universitaires qui pouvaient être comptabilisés dans mon bacc plutôt que de retourner au Cégep et commencer mon bacc à zéro à 26 ans!

Quoiqu'avec les grèves qui se succèdent à l'UQAM, ça revient lentement au même !

Pur bonheur a dit…

Étonnant en effet!
On ne mesure même pas leur compétence avant de les prendre à l'Université?
Pas de test de français, ni rien?

Méli a dit…

Je ne sais pas, mais je trouve qu'il y a un problème à toujours niveler par le bas... il me semble !